8 conseils pour augmenter votre vitesse moyenne à vélo
Augmenter la vitesse moyenne de vos sorties à vélo ? Cela semble être une question banale avec des réponses tout aussi banales, mais ce n’est pas le cas.
Il est évident que beaucoup de choses sont dictées par l’entraînement : nous serions des menteurs si nous vous disions le contraire. Mais il existe des conseils qui vont au-delà des capacités physiques, et vous pouvez en tenir compte.
Voici 8 conseils qui vous aideront sûrement à augmenter un peu la vitesse moyenne de vos sorties.
1. Les bons objectifs
Essayez de repousser les limites, mais n’en faites pas trop. Quel que soit votre partenaire, il est préférable de se mettre d’abord d’accord sur l’itinéraire, pour que ce soit faisable.
Le secret est de pédaler sans trop réfléchir : fixez-vous des objectifs à court terme et gardez un œil sur eux (une ascension, quelques kilomètres précis…) plutôt que sur la distance finale. Et ne regardez pas de trop près les kilomètres ou le dénivelé que vous allez rencontrer.
2. Les bons camarades
Connaître ses propres forces et faiblesses et celles de vos camarades de course, et partager sa compréhension du cyclisme sont deux choses fondamentales.
Ensuite, un partenaire trop lent ou trop rapide pourrait faire perdre l’harmonie, qui est fondamentale. Cela ne veut pas dire que vous ne devez pas rouler avec ceux qui vont plus vite ou moins vite, mais si l’objectif du jour est la vitesse moyenne finale, il vaut mieux pédaler avec les personnes adéquates.
Vous pouvez sortir seul si vous le souhaitez, mais maintenir une moyenne élevée sans l’aide de personne est compliqué, même d’un point de vue mental. L’idéal ? 2/3 des personnes ayant des objectifs similaires.
3. La demi-roue
Connaissez-vous cette habitude qu’ont les amateurs moins expérimentés en particulier, de devancer leur partenaire d’entraînement en avançant à deux, en avançant d’une demi roue, obligeant l’autre à augmenter le rythme pour l’atteindre ? Agaçant, hein ?
Mais ce n’est pas tout. Cela peut entraîner des baisses d’énergie car, pour maintenir le rythme et équilibrer cette demi roue, on augmente la cadence jusqu’à perdre le contrôle de la situation et provoquer une forte fatigue.
4. À propos des tr/min
Si vous voulez maintenir une bonne moyenne, vous devez être constant. Évitez les changements de rythme.
Pour cette raison également, il est nécessaire de choisir les bons partenaires et d’éviter ceux qui sont trop « agonisants » et/ou qui ne parviennent pas à être réguliers.
De plus, il est prouvé que dans les montées (surtout les plus longues), un rythme constant ou progressif jusqu’à la fin est bien mieux qu’un rythme intermittent avec des accélérations continues.
5. Une pause?
Une pause trop longue pourrait être contre-productive, à la fois parce que la stimulation mentale est perdue, et parce que le fait de vous refroidir puis réchauffer est nocif pour les jambes et la tête. Il est préférable de faire plusieurs arrêts, mais courts, de 10 à 15 minutes maximum.
6. L’alimentation
Pour rouler de façon régulière, il est essentiel de faire « le plein« . Cela signifie que vous devez manger régulièrement, même si vous n’avez pas faim.
Cela s’applique également à l’eau pendant la saison hivernale : la déshydratation entraîne une fatigue et une diminution de la lucidité, ce qui se traduit par une vitesse plus faible.
7. Les horaires et les jours adaptés
Vous ne pouvez pas partir à 7 heures du matin pour une longue sortie en hiver et à 12 heures en été. Les heures de la journée ont une grande influence sur les performances du cycliste car avec les bonnes températures, le corps fonctionne mieux.
Il est également important de tenir compte de la journée : s’il pleut ou s’il fait trop chaud ou si nous ne nous sentons tout simplement pas en forme, il sera assez difficile de terminer une longue sortie confortablement… sans parler de maintenir une bonne vitesse moyenne.
8. Partager
Il n’est pas agréable de drafter, et cela ne vaut pas la peine si l’objectif est d’augmenter la vitesse moyenne. Il est beaucoup plus efficace de partager la tête du groupe. Jouer avec les tronçons, se battre avec le vent et s’entraider entre membres du groupe sera beaucoup plus stimulant et amusant. Ce faisant, le temps passe plus vite et le rythme du groupe s’accélère.
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Stefano Francescutti