Comment se préparer à une saison complète : l’entraînement cycliste
Vous avez tous des objectifs clairs pour cette saison ? Cela peut sembler très professionnel, mais nous sommes sûrs que vous avez tous consulté le calendrier des compétitions ou des excursions de cyclotourisme et que vous savez à quels événements vous voulez participer.
1. Se fixer des objectifs
Si c’est le cas, vous avez déjà fait le premier pas dans la préparation de la saison d’entraînement. Si vous n’êtes toujours pas sûr, il est important que vous commenciez à vous pencher sur la question, car la première étape de la préparation de la saison consiste à se fixer des objectifs clairs, c’est-à-dire les moments de l’année où nous voulons donner le meilleur de nous-mêmes. Tout au long de la saison, vous pouvez marquer 2 ou 3 moments de performance maximale.
2. Structurer l’entraînement
Une fois que nous avons marqué ces moments ou ces pics de forme, il est temps de commencer à structurer notre entraînement de manière à pouvoir les atteindre dans la meilleure forme possible, mais aussi à disposer des périodes de repos nécessaires pour pouvoir se préparer au pic suivant.
Toute période d’entraînement commence par un travail global qui permet d’établir une bonne base. Il faut ensuite marquer les points de travail spécifiques qui permettront de se préparer aux échéances et d’arriver au top se sa forme.
La période globale
La période globale consiste en deux points : un grand volume et un travail de compensation à la salle de sport. Vous avez dit volume ? Exactement, le nombre d’heures par semaine passées sur le vélo, soit en une seule longue séance, soit par accumulation au cours de la semaine. Nous devons garder à l’esprit que la plupart d’entre nous ne sont pas des professionnels, et que ce volume, ainsi que les séances de travail à la salle de sport, doivent être conciliés avec le travail et la vie de famille. Il est important d’être réaliste quant aux heures disponibles pendant la semaine
Cette période globale dure généralement 2 ou 3 mois, au cours desquels nous allons travailler progressivement et augmenter le volume semaine après semaine pour que notre corps assimile correctement l’effort et ainsi avoir une base optimale. Vouloir accélérer ce processus pourrait conduire à une mauvaise assimilation de l’effort et à l’impossibilité d’atteindre le pic de forme. On dit alors que nous sommes arrivés trop fatigués et que, par conséquent, notre corps a besoin de repos et ne peut assimiler l’effort que nous lui demandons.
Période de travail spécifique
Lorsque cette période globale est terminée, la période de travail spécifique pour préparer le ou les événements auxquels nous voulons participer commence. Cette partie spécifique comprend un travail d’intensité, qui est ce qui va nous permettre d’arriver à la marche ou à la course au rythme souhaité.
En fonction du type d’épreuve, nous allons travailler l’intensité de différentes manières :
- Épreuves de 1 à 2 heures : on recherche des intensités très élevées avec des séries de 3 à 4 minutes.
- Épreuves de 3 à 4 heures : on recherche des séries d’intensité maximale pendant 20 à 30 minutes.
- Pour les épreuves de 7 ou 8 heures ou les courses de plusieurs jours, nous continuerons à travailler davantage l’endurance que l’intensité, car ce qui nous intéresse ici, c’est de pouvoir maintenir l’effort pendant de nombreuses heures sans ressentir une fatigue extrême dans les jambes.
Tout ce travail spécifique doit être accompagné de sessions et de pauses pour permettre au corps de récupérer de l’effort fourni.
Nous espérons vous avoir aidé. Retrouvez tout ce dont vous avez besoin pour vos entraînements cyclistes sur Deporvillage.fr
Alexis Gandía
Préparateur physique de l’équipe Pro Team Burgos BH